Da WestCoast Don
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 | | Sujet: Boris Diaw dans les Nuages. Mer 9 Aoû - 22:27 | |
| DIAW DANS LES NUAGES Attendu comme le nouveau leader des Bleus, Boris Diaw en est au moins le nouveau capitaine. Il cherche un second souffle en préparation après une saison NBA éprouvante tout en tentant d'apprivoiser son nouveau poste d'ailier fort. Elizabeth Riffiod : «Pourquoi être négatif ?» Depuis plusieurs années, le débat sur la position de Boris Diaw sur le parquet se poursuit. En vain. Alors pourquoi ne pas dire tout simplement que le Bordelais est le seul joueur au monde à ne pas avoir de poste ? Que cela est forcément réducteur pour cet esthète au volume de jeu sans limite. Elizabeth Riffiod, sa mère, n'apprécie pas : «Pourquoi être négatif ? Mettez plutôt en avant ses points positifs». Plus que les détails, c'est l'état d'esprit général qui impressionne, un sens du basket de caméléon. Claude Bergeaud veut ouvrir le jeu des Bleus ? «Il a toujours voulu jouer large, explique Boris Diaw, mais après, qu'on ne l'ai pas fait, c'est possible ! Ca reste toujours de la lecture : tu pénètres, tu passes, il n'y a pas d'aide, tu vas au bout. Quand tu passes à quelqu'un qui est seul, si un défenseur remonte sur lui, s'il voit quelqu'un tout seul à l'opposé, il lui passe. Ca reste de la lecture de jeu...» «Je m'adapte facilement» Le tout est dit avec un naturel désarmant, limite blasé, et se retrouve appliqué à la perfection une fois le maillot enfilé. «Dans la vie, je m'adapte facilement aux situations nouvelles, affirme-t-il. Sur le terrain, c'est un peu pareil». Un état d'esprit influencé - mais dans quelle mesure ? - par son passage dans une école appliquant la méthode Freinet, une forme d'éducation privilégiant l'autonomie sur l'autorité. Cette capacité à trouver sa place a pu se voir lors de l'Euro 2005, où il avait été élu dans le meilleur cinq majeur, et à Phoenix, avec à la clé un titre de joueur ayant le plus progressé (MIP). Mais un peu moins depuis quelques jours, fatigue oblige. Après avoir disputé 109 matches de NBA entre le 14 octobre et le 3 juin, l'ex-Palois a disposé de cinq semaines de vacances. Un laps de temps réduit, notamment pour un joueur des Suns : «notre style est particulièrement fatiguant parce que nous courrons beaucoup, avec beaucoup de contre-attaques et qu'on jouait avec six-sept joueurs». En play-offs, «Babac» a joué 39,8 minutes comme Steve Nash, double MVP en titre. «Le principal, c'est le naturel» Depuis le début de la préparation, Boris Diaw décroche progressivement. Après avoir bouclé les quatre matches disputés en France avec une moyenne de 13,5 points, ces performances à Athènes (6,7) puis Berlin (4,5) marquent un recul qui peut se lire de deux manières : une volonté de se préserver comme une difficulté à retrouver du souffle. Pas question cependant de mettre en cause sa présence durant l'été en sélection. Son attachement à l'équipe de France est énorme. «On est un groupe soudé, apprécie-t-il. C'est ce qu'on a esayé de mettre en place depuis deux ans. Le principal, c'est le naturel, l'envie d'être ensemble et un but commun. Phoenix a l'air content de me voir ici. D'abord Mike d'Antoni (l'entraîneur de Phoenix) est l'assistant coach des Etats-Unis donc il ne peut pas me dire grand chose.» Avec un moral pareil, pas étonnant qu'il ait été nommé capitaine Source : www.lequipe.fr | |
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